South Belgian Brass


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Janvier 2005
Pour l'an nouveau...
Concert en l'église
de Salmchâteau



« Il n’est jamais trop tard pour bien faire, à fortiori pour très bien faire ! C’est un peu ce que l’on pourrait dire après l’audition du Concert de Nouvel-An donné ce 28 janvier en l’église Saint-Servais à Salmchâteau. »

« En effet, il nous fut donné d’écouter le quintette de cuivres «Convergence» accompagné pour la circonstance par Sébastien Lemaire.

On connaît Convergence à Vielsalm puisque cet ensemble s’est déjà produit au pavillon du plan d’eau. Nous ne reviendrons pas sur le détail de sa composition si ce n’est pour rappeler que ses membres viennent des quatre coins de la Wallonie (surprenant pour cinq musiciens !) et que la qualité de leurs prestations les a fait reconnaître par les Tournées Art et Vie.

Quand à Sébastien Lemaire, chacun connaît l’origine de sa vocation musicale : il est tombé dans la musique quand il était tout petit : son père, Raymond, mieux connu par certains pour son échevinat des travaux, est un des piliers de l’Ensemble instrumental Concordia de Salmchâteau. Ayant contracté le virus, Sébastien fit ses classes à l’Académie de Malmédy où il obtint la médaille du gouvernement et, dans la foulée, fut lauréat du concours Axion Classics de Dexia. Le conservatoire de Liège suivit, tout naturellement, avec plusieurs premiers prix et un diplôme supérieur en musique de chambre. Plusieurs orchestres réputés firent appel à lui et, aujourd’hui, il est trompettiste à l’Orchestre Philarmonique de Liège et de la Communauté Wallonie-Bruxelles. »


« Avec de tels interprètes, on ne pouvait qu’être gâtés : ce fut le cas ! »


« Dans une église raisonnablement garnie d’auditeurs (il était quand même assez pénible de circuler !), Stéphanie Heyden, échevine, fit la présentation de l’orchestre et du soliste. Elle omit de préciser qu’elle était à la base de l’organisation de cette soirée : Raymond Lemaire le fit remarquer dans son petit mot, excusant aussi l’absence du Bourgmestre et signalant le rôle, modeste dit-il, de la Concordia dans le déroulement de la soirée. Citant Victor Hugo (on se rappellera que cet écrivain célèbre est passé à Salmchâteau dont il dessina le pont) il termina en disant que « Vivre sans musique est vivre dans l’erreur ». Place donc à la musique ! »


« Le concert en lui-même comprenait deux parties : une première que l’on peut dire "classique", une seconde, plus variée. »


« Dans la première partie, il nous fut donné d’écouter successivement Zwei Tänze de Praetorius et un Ballett, d’un compositeur anonyme : ces deux œuvres, très entraînantes et très bien arrangées en fonction du groupe musical, donnaient parfois l’envie de "danser sur place" ! Quatre pièces courtes ensuite qui mettaient bien en valeur les tonalités propres de chaque instrument : une variété du meilleur goût. La Trumpet Sonata de Purcell voyait Sébastien Lemaire se joindre au groupe pour la partie soliste : une remarquable virtuosité mise au service de la pièce proposée, tout à l’opposé de certaines prétentions que l’on entend parfois. Enfin, une Slavische Fantasie de Höhne, dont c’était la première exécution mondiale pour une formation de cette composition, nous donna un style slave typique. Ici aussi, S. Lemaire donna la démonstration de ce que la qualité d’une musique n’est pas le seul fait de la virtuosité : au-delà de cette parfaite maîtrise de l’instrument passait une parcelle de cette âme slave qui nous a donné tant de beaux moments musicaux. »




« La seconde partie, d’un style tout différent, nous proposa des pièces de la même qualité : une Cumparsita avec les musiciens portant le sombrero, un medley de West Side Story dans un arrangement très original, un Libertango de Piazzola vraiment bien "enlevé" et des variations sur les airs de Stardust de Carmichael nous conduisaient joyeusement au dernier morceau du programme. Pour celui-ci, le groupe avait fait le pari de nous donner un arrangement mêlant When the Saints go marching in et l’Alléluia du Messie de Haendel. Du tout grand art, avec un solo de trombone décoiffant ! On peut signaler ici que plusieurs des œuvres entendues avaient été arrangées pour cette formation par certains des musiciens eux-mêmes. »




« Pas de bon concert sans un bis : pour celui-ci, le soliste rejoignit le quintette pour nous conduire "Un jour au champ de courses" œuvre humoristique de qualité où chaque instrument pouvait se mettre en valeur. Après ce bis, que voulez-vous qu’il arrivât ? Un ter évidemment ! Au cours duquel il suffisait de fermer les yeux pour voir défiler clowns, Monsieur Loyal, animaux divers, bref le cirque. En effet, les musiciens avaient choisi de terminer leur prestation par une "Entrée des Gladiateurs" de la meilleure veine. »


« Dommage que cette "entrée" marquait la... fin du concert, car une telle musique, on en redemande. Mon petit doigt m’a chuchoté qu’on reverrait sans doute ces musiciens à Vielsalm un jour ou l’autre, mais, n’en parlez pas : c’est un secret ! »


« Après le concert, amis et musiciens se retrouvèrent
en la salle Salma Nova pour un petit verre...
rafraîchissant bien sympathique. »
(l'Annonce de Vielsalm, vendredi 04 février 2005)

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